Le Qatar et la Coupe du Monde de la FIFA 2022
La Main de Fer – Épisode 4
Dans ce second épisode de la série “Focus étatique”, nous prenons la direction de l’Asie Occidentale pour rejoindre l’émirat du Qatar qui, comme on le sait, est l’hôte de la Coupe du Monde de la FIFA en 2022. Si la planète entière a abondamment parlé de ce petit émirat, nous nous concentrerons sur certaines de ses singularités qui sont davantage passées sous le radar médiatique.
Les travailleurs étrangers au Qatar
Abdelouhab Benjelloun
« Les coups humains de la concrétisation du projet urbain [de la coupe du monde] sont tout aussi importants que le système de parrainage qu’il leur a assuré une telle réussite: on l’appelle la Kafala en Arabe. Malgré des institutions de réforme qui sont aujourd’hui juridiquement contraignantes, […] les institutions du Qatar continuent de souffrir d’une culture d’impunité qui obstrue réellement les chances d’aboutir à un réel développement sur la question [des droits des travailleurs migrants]. »
La stratégie canadienne repose sur une contradiction
Jean-François Rancourt
Avant les années 2010, l’expression en vogue était l’« Asie-Pacifique », comprise comme l’incarnation de la Pax Americana en Asie. Or, la dernière décennie a été marquée par d’importants bouleversements qui ont mené à une redéfinition conceptuelle de cet espace : l’Asie-Pacifique est tranquillement remplacée par l’« Indo-Pacifique ».
Les Philippines et le People’s Power
La Main de Fer – Épisode 3
Dans ce premier épisode de la série “Focus Étatique”, on vous emmène vers l’un des plus grands États-archipels au monde : les Philippines. Situé en Asie du Sud-Est, le pays porte dans son histoire un exemple assez poignant du “People’s Power” – soit d’un mouvement de protestation populaire.
Table Ronde ; Qatar, FIFA et droits de la personne
22 Novembre 2022, 12h-13
En ce début de la 22e édition de la Coupe du Monde au Qatar, L’Observatoire des droits de la personne du CÉRIUM vous invite à assister à une table ronde portant sur les nombreuses controverses relatives au respect des droits humains entourant l’organisation de cette FIFA.
Du sang sur nos maillots
Abdelouhab Benjelloun
Depuis 2010, au Qatar, plus de 6500 âmes de travailleurs expatriés ont cessé de briller sur les chantiers afin de faire place au rayonnement des projecteurs de la Coupe du monde de 2022. À Doha, une réelle culture d’impunité continue d’avoir raison sur les efforts d’abrogation d’une forme d’esclavagisme moderne sans cesse déplorée : la kafala. Le 21 novembre prochain, 32 escadrons de footballeurs porteront le flambeau de leur pays à l’occasion de la 22e Coupe du monde.
La solution passe par le peuple
Étienne Côté-Paluck et Mako Guri
Pour la première fois depuis des décennies, il y a 19 000 familles à Cité Soleil (le plus gros bidonville de Port-au-Prince), annoncée la semaine dernière, qui arrive au niveau cinq de malnutrition, c’est-à-dire le niveau le plus élevé, le niveau qui peut causer la mort […].
COP27 en Égypte : le pays hôte, un cancre des droits et libertés
Felix Bhérer-Magnan
Au-delà de cette grande rencontre internationale sur l’action climatique, il y a une ombre au tableau : les droits de la personne. Le constat est sans équivoque : l’hôte de la COP27, l’Égypte, fait piètre figure en la matière.
Prayut Chan-ocha de retour en poste
Alexandre Veilleux
La décision de la Cour a finalement été rendue le 30 septembre. Verdict : le premier ministre peut rester en poste, le tribunal ayant statué que la limite du mandat s’appliquait uniquement à partir de l’instauration de la nouvelle Constitution de 2017. Une décision controversée, quoique peu surprenante, qui viendra certainement susciter d’importantes manifestations dans les jours à venir.
Où en est la démocratie en Thaïlande?
Alexandre Veilleux et Manuel Litalien
Le 24 août dernier, la Cour constitutionnelle de Thaïlande a suspendu le premier ministre et général responsable du coup d’État militaire de 2014, Prayut Chan-o-cha, le temps d’étudier une pétition sur la possibilité d’avoir atteint la limite constitutionnelle fixée à huit ans pour occuper la fonction de premier ministre.