Image: Le président destitué arrive au bâtiment abritant le Bureau d’enquête sur la corruption pour les hauts fonctionnaires (CIO) à Gwacheon, en Corée du Sud.
La situation économique, politique et environnementale évolue beaucoup ces derniers temps. Premièrement, en Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol fut finalement arrêté pour sa tentative d’imposer la loi martiale en début décembre. Bien qu’on ne se sache toujours pas pourquoi il a déclaré la loi martiale, l’instabilité causée par son action a eu des impacts économiques. Cependant, la mobilisation politique de la population coréenne pour sa destitution est un bon signe pour la démocratie en Corée du Sud.
Deuxièmement, en Inde, le réchauffement climatique cause beaucoup de problèmes comme des morts, des déplacements massifs de population prévue dans les 20 prochaines années ainsi que des couts très importants sur son économie. L’Inde a aussi une situation spéciale où elle subit à la fois des sécheresses puis des épisodes de moussons importantes.
Dernièrement, la situation économique de la classe moyenne en Asie du Sud-Est se détériore. Alors que par le passé, on voyait une classe moyenne émergente en Asie du Sud-Est, le mouvement semble s’inverser depuis la pandémie avec une classe moyenne qui s’appauvrit et qui diminue. Cela a aussi des conséquences politiques, car ce sont souvent les classes moyennes qui se battent le plus pour des réformes démocratiques.
Dans cette entrevue accordée à Radio VM, Dominique Caouette, spécialiste des affaires politiques asiatiques, analyse les implications de ces événements pour la politique régionale et internationale. Il met en lumière la situation politique et économique en Corée du Sud, l’impact du réchauffement climatique en Inde ainsi que la situation économique en déclin de la classe moyenne en Asie du Sud-Est.
