Rodrigo Roa Duterte comparaissant pour la première fois devant les juges de la CPI le 14 mars 2025 (© CPI)
Une semaine très intéressante pour les droits de la personne aux Philippines et au Québec. L’arrestation de Rodrigo Duterte a eu des échos sur l’ensemble de la planète. Le président a notamment beaucoup de soutien et est encore populaire auprès de nombreux Philippins aux Philippines et ailleurs dans le monde. Une partie de ce soutien peut être attribué à la désinformation par les partisans de Duterte et le régime philippin. Par exemple, un événement pro-Duterte a failli se tenir dans une église à Montréal récemment, mais suite à la pression de la section québécoise de la Coalition internationale pour les droits de la personne aux Philippines et de l’Église catholique de Montréal, l’événement s’est tenu de façon limitée dans un parc à Montréal.
En parallèle, l’entrevue parle de la Coalition internationale pour les droits de la personne aux Philippines (et aussi de sa section au Québec) qui a joué un rôle dans l’arrestation de Duterte aux Philippines. La coalition a notamment lancé le Investigate PH qui a permis de pallier l’absence d’enquête officielle sur les exactions contre les droits de la personne lors de la guerre contre les drogues aux Philippines, car Duterte a retiré les Philippines de la CPI en 2017. La coalition a amassé des preuves qu’ils ont ensuite donné à la CPI, ce qui a permis l’arrestation éventuelle de Duterte. La coalition fait aussi des pressions pour que les Philippines réintègrent la CPI.
