Lee Jae-myung lors de son dernier meeting de campagne, à Séoul, lundi 2 juin. (© Anthony Wallace /AFP)
Suite à la récente crise politique en Corée du Sud, l’ancien président, élu en décembre, avait instauré la loi martiale en invoquant une infiltration nord-coréenne du Parlement, provoquant une mobilisation populaire et une réaction ferme des institutions. La Cour constitutionnelle a jugé cette mesure inconstitutionnelle, menant à sa destitution. Après plusieurs mois d’instabilité, un nouveau président de centre-gauche, favorable au dialogue, a été élu, apportant une lueur d’espoir pour un retour à la stabilité démocratique.
En parallèle, des tensions croissantes ont lieu en Mer de Chine méridionale. La Chine y intensifie ses démonstrations de force en construisant des infrastructures militaires et en y déployant des bombardiers. Ces actions, qui coïncident avec des rencontres diplomatiques régionales, visent à affirmer son pouvoir sans provoquer de conflit direct, en raison de sa dépendance économique à l’exportation. La Corée du Sud doit également faire face à des défis économiques majeurs, comme les menaces de tarifs douaniers américains et un fort déclin démographique. Le nouveau président devra donc naviguer entre pressions internationales et crises internes.
