Image: Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s’exprime pour présenter ses “excuses sincères” pour avoir brièvement imposé la loi martiale , le 7 décembre 2024. (©AFP/ Office présidentiel de la Corée du sud)
L’année 2024 aura été chargée en développement géopolitique en Asie du Sud-Est. De nombreux pays de la région ont attiré l’attention. Il y a d’abord eu un soulèvement au Bangladesh qui a mené à la chute du gouvernement là-bas. En Corée du Sud, une tentative d’imposition de la loi martiale ainsi que de nombreux bouleversements politiques ont mené à la suspension de leur président. En Inde, il y a eu une élection aux résultats surprenants où Modi n’a pas obtenu la majorité qu’il voulait limitant ainsi son pouvoir. En Chine, le pays continue son attitude expansionniste avec ses velléités sur Taiwan, bien qu’en parallèle son économie ne croit plus aussi vite qu’avant pour de multiples raisons. Finalement, l’Indonésie, un des pays les plus influents de l’Asie du Sud-Est a rejoint les BRICS, ce qui montre des changements dans l’ordre économique et géopolitique mondial.
Dans cette entrevue accordée à Radio VM, Dominique Caouette, spécialiste des affaires politiques asiatiques, analyse les implications de ces événements pour la politique régionale et internationale. Il fait une revue de l’année 2024 en Asie du Sud-Est et analyse les grands événements s’étant passés en Asie du Sud-Est en 2024 ainsi que leurs conséquences pour l’année 2025 et pour le futur plus éloigné.