Essentiels: retour sur la table ronde

Luca Solai
Le documentaire Essentiels retrace le parcours des demandeurs d’asile et des travailleurs temporaires au Québec. Ces personnes en situation de précarité permettent à l’économie québécoise de tourner, en acceptant des emplois dans des secteurs difficiles, tels que l’agriculture ou la santé. Secteurs où les conditions de travail précaires, la recrudescence d’horaires atypiques et la faible rémunération découragent les Québécois d’y entreprendre une carrière professionnelle.

Table ronde : Essentiels

Cette enquête révèle la réalité de demandeurs d’asile et de travailleurs temporaires qui occupent des emplois précaires. Ces personnes nous nourrissent et prennent soin de nous, mais peinent à obtenir le droit de s’installer ici. Pourquoi ?

Le Qatar et la Coupe du Monde de la FIFA 2022

La Main de Fer – Épisode 4
Dans ce second épisode de la série “Focus étatique”, nous prenons la direction de l’Asie Occidentale pour rejoindre l’émirat du Qatar qui, comme on le sait, est l’hôte de la Coupe du Monde de la FIFA en 2022. Si la planète entière a abondamment parlé de ce petit émirat, nous nous concentrerons sur certaines de ses singularités qui sont davantage passées sous le radar médiatique.

Les travailleurs étrangers au Qatar

Abdelouhab Benjelloun
« Les coups humains de la concrétisation du projet urbain [de la coupe du monde] sont tout aussi importants que le système de parrainage qu’il leur a assuré une telle réussite: on l’appelle la Kafala en Arabe. Malgré des institutions de réforme qui sont aujourd’hui juridiquement contraignantes, […] les institutions du Qatar continuent de souffrir d’une culture d’impunité qui obstrue réellement les chances d’aboutir à un réel développement sur la question [des droits des travailleurs migrants]. »

Du sang sur nos maillots

Abdelouhab Benjelloun
Depuis 2010, au Qatar, plus de 6500 âmes de travailleurs expatriés ont cessé de briller sur les chantiers afin de faire place au rayonnement des projecteurs de la Coupe du monde de 2022. À Doha, une réelle culture d’impunité continue d’avoir raison sur les efforts d’abrogation d’une forme d’esclavagisme moderne sans cesse déplorée : la kafala. Le 21 novembre prochain, 32 escadrons de footballeurs porteront le flambeau de leur pays à l’occasion de la 22e Coupe du monde.